À quoi le fait de comprendre une œuvre d’art renvoie-t-il ? Cela ne peut s’éclairer qu’en identifiant les divers sens attachés au concept de « compréhension «. En effet, comprendre renvoie d’abord à une exigence sémantique, c’est-à-dire à une demande de sens. Or, puis-je dire que j’ai compris une œuvre sitôt que j’en ai dégagé le sens ? Cela sous-entend au moins que l’oeuvre n’aurait qu’un seul et unique sens. Nous devons alors passer à une seconde intelligence du verbe « comprendre «, où il s’agit de le relier à son étymologie (cum-prendere) et au concept d’interprétation. Nous verrons alors que comprendre une œuvre ne peut se dire au sens où je m’exclame « Ca y est, j’ai compris « ; mais au sens où la compréhension appelle un enrichissement constant de notre rapport à l’oeuvre.
Or, que doit-on entendre par interprétation ? Depuis les travaux de la phénoménologie, il faut comprendre par là qu'il n'y a pas de séparation au sein de l'interprétation entre d'un côté l'oeuvre et de l'autre son interprétation. Pour Husserl, en effet, il n'y a pas de rapport aux objets qui ne soit déjà médiatisé, c'est-à-dire interprété. Ainsi, l'oeuvre n'existe en tant que telle que lorsqu'elle est perçue par une conscience, c'est-à-dire interprétée. Dès lors, interpréter ne peut plus se comprendre comme une manière de manquer l'oeuvre ; il s'agit bien plutôt de l'atteindre et de la constituer dans l'interprétation. Comprendre, c'est donc se préparer à interpréter. Umberto Eco rend sensible cette idée lorsqu'il établit une différence entre Lecteur empirique et Lecteur Modèle. En effet, le lecteur empirique, c'est n'importe qui, quand il lit un texte. Celui-ci peut être alors lu de mille manières, aucune loi impose une façon de lire et, souvent, le texte fait office de réceptacle des passions du lecteur, qui proviennent de l'extérieur du texte et que le texte suscite fortuitement. Or, à ce moment-là, le lecteur n'interprète pas le texte, mais il l'utilise ; il le prend pour le miroir de ses sentiments, alors que l'oeuvre est destinée à tous.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Qui relève de l'expérience.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.
Objet remis à une personne en garantie du paiement d'une dette. C'est également le droit pour le créancier de se faire payer par préférence aux autres créanciers, sur la vente de l'objet qui lui a été remis en gage par le débiteur.