Cette question est pleine de paradoxe, et amène à se demander s’il peut bien exister de telles sociétés où les conflits n’existeraient pas. Un conflit peut être de plusieurs natures : entre différents pays, à l’intérieur même d’un pays dans le cadre d’une guerre civile, d’une épuration ethnique. Il peut s’agir d’un conflit social entre le pouvoir et le peuple, d’un conflit entre différentes classes sociales, conflit à l’intérieur d’une entreprise, conflit pour la prise de pouvoirs entre partis politiques. Tous les pays connaissent ces conflits puisqu’il est difficile d’imaginer l’absence de luttes d’intérêt entre certaines catégories de la population. Il s’agit plutôt de réfléchir dans l’absolu à la possibilité même de cette assertion en interrogeant la notion même de bonheur et de société, et voir si dans l’idée même de société d’absence de conflits y a place. N’est-ce dans la nature même de la société que d’être en proie à des conflits ? Une société heureuse n’est-elle pas une utopie ?
En ce sens d'abord que l'adaptation du
principe au monde, de la conscience de la liberté à la
réalité concrète, qui est par essence la tâche
historique « exige un long & pénible effort
d'éducation ».
« L'histoire
universelle n'est pas le lieu de la félicité. Les
périodes de bonheur y sont des pages blanches : car ce
sont des périodes de concorde auxquelles font défaut
l'opposition. »
Si
Kant, en effet, accordait une certaine positivité
au conflit social, comme moteur de l'évolution, Hegel
va plus loin, en légitimant en quelque sorte la violence
révolutionnaire. C'est en effet par la violence que l'on
passe d'un stade déterminé de la conscience de la
liberté et de la forme d'Etat qui lui correspond à un
stade plus développé. Or chaque peuple incarne un moment
de ce processus : « L'esprit d'un peuple est un
esprit déterminé [...] selon le degré historique de son
développement. »
La violence peut prendre la forme d'une guerre
pour l'hégémonie : « L'idée générale, la catégorie
qui se présente d'abord dans ce changement sans trêve
des individus et des peuples qui existent un temps puis
disparaissent, c'est en général la transformation. La
vue des ruines d'une magnificence antérieure, nous
conduit à saisir cette transformation par son côté
négatif. [.
Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Les catégories sont, pour Kant, les formes de la pensée. Il en distingue douze: unité, pluralité, totalité, réalité, négation, limitation, substance et accident, cause et effet, action réciproque, possibilité, existence, nécessité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce qui est soumis à la causalité et n'a aucune marge de liberté et d'indépendance.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Affirmation qui semble aller contre les idées communément admises ou qui semble contradictoire.
Etymologiquement, qui n'est d'aucun lieu. Terme créé par Thomas More, pour désigner une société parfaite, mais imaginaire.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Fait de ne pas se rendre à une audience alors que l'on est convoquéou, pour un avocat de ne pas déposer de conclusions dans les délais.