— connaissance (du latin cognitio, action d'appréhender) : activité par laquelle le sujet humain s'efforce d'acquérir et d'expliquer les données de l'expérience. — avoir: ici, posséder, détenir. — limite (du latin limes, sentier, limite, frontière) : ce qui borne, ce qui constitue la frontière d'un domaine de connaissance.
• Le sens du sujet est le suivant : l'activité par laquelle l'homme s'efforce de comprendre ou d'expliquer les données de l'expérience est-elle bornée et organisée par des frontières ?
• La problématique : l'homme doit-il renoncer à la saisie de l'absolu, situé hors des limites de la connaissance et de l'expérience ? L'Absolu est-il inaccessible à l'homme ? Les choses en soi sont-elles inconnaissables ? Le problème essentiel soulevé par le sujet est donc le suivant : la saisie de X absolu et de la chose en soi est-elle inaccessible à l'homme ?
• Qu'en est-il de l'enjeu ? Si nous sommes limités à la connaissance du relatif, de simples lois n'exprimant pas le fond même des choses, alors notre statut existentiel se trouve largement mis en question. Notre pouvoir limité s'enracine dans notre finitude existentielle. L'homme est un être fini et cette finitude s'exprime dans la structure de la connaissance.
• Le plan sera du type progressif; il partira d'une connaissance étrangère aux limites, pour cerner, progressivement, les limites du savoir et du pouvoir.
L'homme accède aux données de l'expérience et s'efforce de les organiser par la connaissance. Cette activité par laquelle le sujet humain veut comprendre et expliquer ces données est-elle marquée par des bornes, des frontières ? Une limite, c'est d'abord ce qui sépare deux terrains ou territoires contigus. Ce ruisseau, dit-on, marque la limite de telle propriété. La limite, c'est, au fond, la partie extrême où se termine une surface, d'où l'idée d'un terme extrême, mais aussi d'un point que ne peuvent dépasser les possibilité physiques ou intellectuelles d'un sujet, d'un ensemble social, etc.
I) Il y a des limites à la connaissance scientifique du réel.
a) La science n'explique pas la science. b) La science se limite à la matière. c) La science simplifie la réalité.
II) Il n' y a pas de limites à la connaissance scientifique du réel.
a) Le réel est objet de science. b) Les sciences se rapprochent de plus en plus de la vérité. c) Tout est en droit connaissable.
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Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
La réalité existant hors de notre représentation.
Caractère de ce qui est fini, cad de ce qui a un commencement et une fin.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.