La connaissance a toujours pour fin la réalité objective. Or, l'objectif c'est le prouvé et le déterminé. Cela s'oppose donc nécessairement à la spontanéité subjective de la liberté. Mais, c'est le sujet libre qui doit acquérir des convictions touchant ces vérités que les penseurs rationalistes ont la mauvaise habitude de fonder en ne faisant appel qu'à l'évidence et à la nécessité.
Autant d'épreuves qui donnent à la certitude les fondements sans lesquels l'illusion s'installe et triomphe.
Le réel n'est pas le fondement unique de toute connaissance, ainsi la seule présence des choses ne peut suffire pour définir la connaissance. Ne produisons-nous pas nous-mêmes nos idées ? On peut donc se poser la question critique, celle du critère, grâce auquel on reconnaît la connaissance véritable. Faut-il privilégier son caractère universel et abstrait, ou singulier et concret ? Serait-ce son utilité ou son efficacité pratiques ? Ou est-ce plutôt sa valeur ? Ou encore le rapport harmonieux qui peut s'instaurer entre nos facultés subjectives ? Diverses vérités ou formes de vérité, relativement arbitraires, guident notre existence ; ne sommes-nous pas obligés d'avouer leur fragilité, et de ce fait notre ignorance ? D'autant plus que chaque forme de savoir est limitée par sa nature même : elle ne sait que ce qu'elle peut savoir.
Au sens courant, désigne l'existence telle qu'elle est directement vécue. Au sens philosophique, se dit de cas d'expérience précis qui illustrent une idée générale.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.