La nature du désirDans Philèbe, Platon analyse le désir sur le modèle de la faim et de la soif. Éprouver l'une ou l'autre de ces affections, c'est éprouver un vide. C'est en tant qu'il ressent un vide que le sujet ou l'âme désire. Autrement dit, c'est par l'introduction du manque que le désir vient à l'être. Ainsi, si la soif est un désir, elle n'est pas tant un désir de boisson que d'une réplétion causée par la boisson : « Celui d'entre nous qui est vide désire le contraire de l'état dans lequel il se trouve : étant vide, il souhaite en effet de se remplir.».Ce que vise le désir, c'est donc moins l'objet que l'état. Autrement dit, le désir se porte sur l'objet en tant que ce dernier est capable de restaurer l'état perdu et recherché. On ne boit pas pour boire, pour le plaisir que procure la boisson, mais pour mettre fin à une absence de liquide dans le corps, c'est-à-dire à un état de déshydratation.L'objet du désir n'est donc qu'un moyen et ne saurait être la fin.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.