Ainsi je lève le bras, et ma conscience s'éveille dans le sentiment du moi qui s'affirme en triomphant de l'inertie de mon corps. En effet, le moi ne peut prendre conscience de son existence qu'en s'opposant à un objet résistant qui se distingue de lui. La conscience apparaît alors comme la maîtrise du moi sur le « corps propre », comme une force agissante qui se révèle dans l'expérience de l'effort moteur, racine de la volonté libre.
B. « Conscience signifie choix ».* Cependant, la conscience claire ne s'attache qu'à un petit nombre de nos attitudes. Ainsi l'automatisme de l'habitude est inconscient ; il s'exerce sans qu'on y pense. Le cycliste maintient son équilibre en imprimant sans cesse à son guidon de petits mouvements. Cette activité est automatique, inconsciente. En fait, la conscience remplit une fonction de sélection, et semble au service de l'adaptation biologique.
Accomplissement de mouvements ou d'actes sans l'intervention de la volonté.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.