■Chez Sartre, attitude du sujet qui cherche à se masquer à lui-même la vérité de sa totale liberté dans son choix de lui-même et de ses actes, afin d'échapper à l'angoisse de la responsabilité.
■La mauvaise foi se manifeste en particulier dans la recherche d'excuses, la revendication d'une nature ou d'un caractère.
Conscience morale
Capacité propre à l'homme de pouvoir juger ses actions en bien comme en mal. Si elle est susceptible de nous faire éprouver du remords et de la mauvaise conscience, la conscience morale fait pourtant notre dignité. L'analyse de la mauvaise foi, telle qu'elle a été menée par Sartre dans L'être et le néant, souligne l'écart entre ce que l'on est pour soi-même et ce que l'on est en soi-même. Non seulement la conscience de soi se distingue de la connaissance de soi mais, en outre, elle fait obstacle à la possibilité d'y accéder. Par cette expression de « mauvaise foi «, Sartre n'entend pas désigner la volonté plus ou moins délibérée de ne pas reconnaître la vérité, par pur esprit de contradiction en somme. Il s'agit plutôt de décrire l'attitude commune de celui qui croit être ce qu'il est pour lui-même. Mais il n'est convaincu de ce qu'il croit être qu'à condition de se le voir confirmer par autrui : « Autrui, dit Sartre, est le médiateur entre soi et soi-même « : ce que je suis pour moi-même, en conscience, je ne le suis véritablement et en moi-même que si j'obtiens des autres la confirmation de ma croyance. Si la conscience de soi n'est pas connaissance de soi, du moins y parvient-elle en étant confirmée par la conscience des autres. « L'Etre & le Néant « en donne un exemple cocasse. Soit une jeune femme qui se rend à un rendez-vous galant.
Malaise fait d'un sentiment d'inquiétude relative à un avenir incertain et au sentiment de notre situation de mortel.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.