Sur le plan moral, nous sentons ainsi l'opposition entre le moi égoïste, celui qui ne connaît que ses pulsions, et la personne sociale, ou surmoi, qui respecte scrupuleusement les conventions et les lois. Ce second moi en est-il du reste encore un, ou n'est-il au fond que l'intériorisation de la société, avec son côté arbitraire et dictatorial ? Dans lequel des deux « moi » reconnaissons-nous le mieux notre identité ?
L'inconscient, qu'on ne peut, par définition, connaître directement, semble pourtant se révéler à nous. Mais ses multiples manifestations ne semblent pas toutes désirables. Est-il possible de les maîtriser, et n'est-ce pas là la fonction de la conscience ? N'est-ce pas aussi le but de l'éducation, qui serait en un sens une accession à la conscience ? On se demande toutefois si une telle maîtrise de soi s'accomplit vraiment pour soi, ou seulement pour autrui, comme contrainte limitative de la personnalité. Quoi qu'il en soit, la conscience semble tout entière occupée à choisir, à décider entre les tendances, les désirs ainsi que les motifs rationnels. Est-elle le véritable moi ?
Se dit d'un pouvoir politique qui agit sans tenir compte de la légalité.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Processus par lequel des relations intersubjectives sont transformées en relations intra-subjectives (intérioration d'un conflit ou d'un interdit).
Désigne les traits psychologiques qui différencient une personne de toutes les autres.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Chez Freud, l'une des instances qui provoquent le refoulement en intériorisant les pulsions venues de l'inconscient.