On a alors conscience de notre propre activité de
conscience. En affirmant « je pense donc je suis » (en latin : cogito ergo
sum), la pensée se saisie comme pensée, la conscience se saisie comme
conscience, c'est-à-dire comme substance indépendante du corps, qui n'a pas
besoin du corps pour exister.
La
conscience est donc avant tout conscience d'elle-même, transparente à elle-même
sans qu'aucun intermédiaire ne lui soit nécessaire. Ce qui est présent dans la
conscience semble alors directement accessible et faire sens, car la
transparence de la conscience à elle-même nous ouvre à la certitude de ses
objets. La certitude est alors l'adhésion de la conscience à une vérité reconnue
par elle avec évidence comme telle.
2ème partie : La conscience permet la
connaissance mais non pas le savoir.
-Cependant, si la conscience nous donne la certitude de l'existence (de nous
même en tant que conscience, et par voie de conséquence, des choses du monde qui
nous entoure), il n'en résulte pas pour autant qu'elle nous offre la
connaissance des choses dans leur essence. C'est en distinguant la conscience du
savoir que l'on peut affirmer que l'on peut ignorer ce dont on a conscience.
La
certitude de Descartes « je suis, j'existe » (Deuxième méditation
métaphysique) pose la conscience de soi comme le simple fait d'avoir
conscience que l'on existe et que l'on pense à un instant donné. Cette prise de
conscience ne nous dit rien en revanche de ce que l'on est (un corps, un être
sensible, avec des désirs, une imagination, un passé et un avenir) : à travers
la prise de conscience de soi, on ne connaît presque rien, si ce n'est notre
capacité de penser.
Verbe latin employé à la première personne du singulier et qui signifie: "Je pense".
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Réflexion profonde et attentive sur un sujet donné. En religion, la méditation désigne une attitude de recueillement et d'oraison mentale.
Domaine de la connaissance qui dépasse ce que nous pouvons connaître au moyen de nos sens, de l'expérience. Dieu, l'immortalité de l'âme, l'infini, le fait même que nous soyons capables de penser en conscience sont des problèmes métaphysiques.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.