C'est sans aucun doute dans les rapports qu'elle est susceptible d'entretenir avec ce que les hommes appellent la morale, que la conscience montre à quel point elle peut également étendre sa signification originelle et même, dans une certaine mesure, s'en écarter quelque peu. Dans cette dernière perspective, il ne s'agit plus en effet de la relation directe qui unit la conscience à la connaissance, mais d'une identification de la première à un ensemble de conventions plus ou moins arbitraires comme tout ce qui relève du seul domaine des « mœurs « — d'où dérive le terme de « morale « — et qui, par là même, ne peuvent apparaître que comme éminemment relatives, puisque rien n'est plus changeant et instable que les mœurs qui, par définition, doivent sans cesse se modifier selon les époques afin de s'adapter à la mentalité des peuples auxquels la « morale « est essentiellement destinée. Cependant, certains se sont efforcés de fournir une base plus solide à la notion de « conscience morale «, alors que d'autres, tels que Nietzsche (1844-1900), se sont surtout attachés à mettre en évidence l'ambiguïté qui la caractérise au point de vue philosophique.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Selon FREUD, processus inconscient nous conduisant à nous identifier à un ou des personnes qui nous semblent représenter un idéal parce que nous projetons sur elles ce que nous pensons inconsciemment, être un idéal pour nous.