Être conscient, c'est d'abord être affecté par quelque chose, aussi la conscience peut-elle apparaître comme essentiellement réceptive, voire passive. La conscience est-elle libre, ou déterminée ? La conscience signifie-t-elle l'acceptation résignée de l'ordre des choses, ou se définit-elle au contraire par sa capacité à le transcender, voire à le refuser ? Se définit-elle dans la soumission ou dans la révolte ? Paradoxalement, le fait de prendre conscience de sa propre impuissance peut aussi signifier être libre.Connaître le bien et le mal, être capable d'en juger, est aussi du ressort de la conscience. Jugeons-nous en toute indépendance, ou sommes-nous influencés par notre éducation ? De plus, ce qui est bien pour l'un l'est-il nécessairement pour l'autre ? Et s'il s'agit avant tout de soi, ne faut-il pas se connaître, pour savoir ce qui est bien pour soi ?L'idée d'un inconscient psychique pose deux types de problèmes.
Terme g�n�ral d�signant toutes les r�actions affectives � une excitation ext�rieure.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce qui est soumis à la causalité et n'a aucune marge de liberté et d'indépendance.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Ce terme désigne tout ce qui concerne les activités de l'esprit. Dès lors qu'on parle d'esprit, on est bien obligé d'admettre que l'homme en sait plus sur ce qu'il pense que sur les raisons qui le déterminent à penser et à agir.