Que le droit au travail attente à la liberté et à la réciprocité contractuelle. [...] Qu'en lieu et place des individus libres et responsables on va définir une entité, qui sera le support d'obligations, et qu'il ne pourra s'agir que de l'État. On entend donc donner à celui-ci le pouvoir de contraindre des individus. La méconnaissance de la liberté et de la réciprocité contractuelle, la substitution aux rapports entre individus de rapports obligeant la société tout entière ouvrent de surcroît la porte à la guerre civile, à l'opposition de classes entre elles : l'État risque tout simplement d'être pris en otage par la classe ouvrière pour réclamer à la classe possédante, celle qui donne du travail, l'ensemble des richesses. L'État deviendrait ainsi l'instrument de la lutte des classes.
Avez-vous compris l'essentiel ?
1 Quel argument permet de faire du droit au travail un droit naturel fondamental ?2 Quelle critique peut-on faire d'une vision exclusivement contractuelle du travail ?3 À quelle objection se heurte l'idée d'un droit au travail ?
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Ensemble des règles antérieures à toute législation, prenant en considération la nature de l'homme et ses aspirations et faisant appel à la morale.
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.
Pour Marx, la lutte des classes constitue le moteur de l'Histoire. Au Moyen Age, les serfs se sont opposés aux seigneurs. Au XXe siècle, les prolétaires se sont affrontés à la classe bourgeoise détentrice des moyens de production.
Qui va de l'un à l'autre, qui agit l'un sur l'autre, l'amitié implique par exemple la réciprocité des sentiments.