Dieu, l'âme, la liberté de l'homme par rapport à la volonté divine sont des problèmes qui, parce qu'ils sortent du domaine de l'expérience possible, excèdent les limites de notre connaissance. MAIS, l'on sait maintenant transformer le mercure en or, alors que cette opération était tenue pour impossible au siècles passé. Nul ne peut affirmer que la science ne fera pas un jour la preuve de l'existence de Dieu.
Le monde des Idées Pour Platon le monde sensible est un monde illusoire. L'esprit du philosophe est capable de contempler, au-delà des apparences, les Idées pures, c'est-à-dire les essences éternelles. Pour Platon, est sensible ce que l'on peut saisir par les sens, intelligible ce que l'on saisit par l'esprit ou l'intelligence, ce que l'on comprend. Ainsi, la croyance est déterminée par des objets sensibles, alors que la science a pour principe des réalités intelligibles. La réalité sensible est celle des objets qui nous entourent. Soumise aux contradictions, celle du temps notamment, dans lequel chaque chose devient une autre, elle s'oppose à la réalité des essences, ou Idées, dans laquelle chaque chose est ce qu'elle est de toute éternité. Descartes, quant à lui, soutient que nos idées innées ont été déposées en notre âme par Dieu. Descartes avait tout d'abord, dans son « Discours de la méthode «, montré que les idées que nous concevons clairement et distinctement, qui s'imposent donc à nous avec évidence, sont innées (antérieures à notre propre naissance) et vraies (auxquelles par conséquent nous pouvons nous fier). Par la suite, dans les « Méditations métaphysiques «, l'auteur avait avancé un argument a posteriori de l'existence de Dieu : j'ai en moi l'idée (claire et distincte) de parfait ; moi qui suis un être imparfait, je ne peux l'avoir posée en moi-même ; seul un être parfait peut donc être la cause de la présence en moi de cette idée de parfait (« Méditation troisième «). Dans le présent texte (« Méditation cinquième «) , Descartes double cet argument a posteriori d'un argument ontologique, purement conceptuel.
I) La connaissance a des limites.
a) L'espace et le temps fondent notre connaissance des phénomènes. b) La science est fondée, non la métaphysique. c) La raison n'ordonne que les éléments fournis par l'expérience sensible.
II) La connaissance est illimitée.
a) Au-delà du monde sensible, il y a le monde des Idées. b) Les progrès de la connaissance n'ont pas de fin. c) Nul ne peut prédire l'avenir.
..../...
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Se dit des aptitudes, qualités que nous possédons naturellement à notre naissance. S'oppose à acquis, qui désigne les activités dont nous faisons l'acquisition après la naissance, au cours de notre développement.
Evolution de l'humanité ou de la civilisation vers un état supérieur. Au sens strict, ce mot implique une amélioration, un perfectionnement.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.