Cette question, « Dieu joue t-il aux dés ? « est inspiré d’une phrase de Einstein réagissant contre la physique quantique : « Dieu ne joue pas aux dés «. En effet, la théorie quantique interdit toute représentation réelle des objets physiques élémentaires (électrons, protons, etc. ) Ceux-ci ne peuvent être décrits qu’en termes de probabilité. Ainsi, la physique quantique utilise la notion de hasard pour expliquer les phénomènes atomiques.
Dieu qui est
Ainsi cette question soulève une tension, un débat entre la thèse créationniste, selon laquelle Dieu, en tant qu’être supérieur, est à l’origine du monde et de l’univers et la thèse évolutionniste, qui décrit le processus par lequel les populations d'êtres vivants se modifient au cours du temps et donnent naissance à de nouvelles espèces.
Poser la question « Dieu joue t-il aux dés ? « c’est s’interroger sur le rôle du hasard dans le monde naturel et dans l’univers, sur celui des déterminismes naturels ainsi que sur le rôle de Dieu par rapport à la création et à l’existence du monde. C’est aussi s’interroger sur l’intentionnalité de Dieu : Le monde, la nature, l’humain, s’inscrivent-ils dans un projet précis et délibéré ?
Par ailleurs, à travers ce problème, un autre enjeu est dévoilé. Ce sont aussi les notions de destin et de liberté humaine qui entrent ici en jeu. Si Dieu joue aux dés et s’en remet au hasard, si c’est le principe de la probabilité et de l’éventualité qui domine le monde existant, alors l’homme est-il plus libre que dans le cas contraire, autrement dit si, comme le déclare Einstein, Dieu ne joue pas aux dés ?
Le hasard de la nature ne peut-il pas
être compatible avec l'existence d'un projet divin pour l'humanité ?
2- L'intentionnalité de Dieu.
La tradition religieuse n'est pas
immédiatement compatible avec cette thèse scientifique et leurs principes
semblent en contradiction
Créationnisme et intentionnalité de Dieu qui
établit le projet du monde. Passage du Chaos au Cosmos, monde organisé.
Voltaire : Dieu est le grand horloger, le
grand architecte de l'univers.
Exemple de la Genèse dans la Bible. Dieu crée
le monde en 7 jours, selon un certain processus, d'une manière méthodique.
Il sait ce qu'il fait.
Importance des déterminismes naturels :
l'évolution de chaque être s'organise selon un schéma préétabli et considéré
comme celui de la normalité. Ainsi, un arbre ne peut que croître, un homme
possède deux yeux, etc.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Notion essentielle de la philosophie de Husserl. Tout acte de conscience est un acte intentionnel grâce auquel je m'ouvre azu monde, je m'y projette.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
La tradition est une transmission, de génération en génération, de coutumes, de savoir-faire, de doctrines.
Le mot dérive du latin universus, qui signifie "tout entier". Lorsqu'il désigne les planètes, les étoiles, les galaxies, l'étendue cosmique, il prend une majuscule. Il s'agit de bien distinguer ce sens astronomique du sens usuel. Parler d'une vérité "universelle" ne signifie pas que l'on se réfère à l'infini cosmique. Universel, en ce sens, désigne ce qui est vrai pour toute l'humanité.