Bien qu'il n'en soit pas l'auteur, l'expression « la mort de Dieu « reste attachée à la pensée de Nietzsche. Ce cri qui se veut prophétique et annonciateur de bouleversements, parce qu'il met en cause les fondements de nos croyances, apparaît cependant comme l'aboutissement d'un processus antérieur, qui fait que « la foi dans le dieu chrétien a été dépouillée de sa plausibilité «.
JE VAIS VOUS LE DIRE! NOUS L'AVONS TUÉ VOUS ET MOI! NOUS SOMMES TOUS SES ASSASSINS! « « Ce tout ce qui est écrit, je n'aime que ce que l'on écrit avec son sang. « Cette phrase de Nietzsche suffit à caractériser son oeuvre. Car, même si Nietzsche a beaucoup lu, le véritable laboratoire de sa pensée est son propre vécu. D'où une pensée angoissée, lucide, qui oscille entre le pessimisme et la gaieté. Une pensée éclatée, contradictoire. Un immense pied de nez à la morale hypocrite, à l'érudition bête, à l'Etat oppresseur. Une entreprise de Nietzsche est totalement originale dans l'histoire de la philosophie occidentale. Que se propose-t-il, en effet, sinon, dans une philosophie « à coups de marteau «, de « briser les vieilles tables «, de « surmonter la métaphysique «, de « surmonter les philosophes par l'annihilation du monde de l'être « ? Pourquoi ? Parce que ce monde fictif a nié la vie terrestre, en faisant croire qu'elle n'était rien.
Malaise fait d'un sentiment d'inquiétude relative à un avenir incertain et au sentiment de notre situation de mortel.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Doctrine d'après laquelle dans l'existence le mal l'emporte sur le bien, la douleur sur le plaisir. Schopenhauer en a tiré une philosophie du renoncement.
Doctrine selon laquelle le monde est mauvais, selon laquelle tout est le plus mal possible ou selon laquelle le mal l'emporte sur le bien.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.