La division du travail oblige les ouvriers à sacrifier leur vie sociale et familiale. La concurrence capitaliste brise les solidarités et accentue les inégalités sociales. Mais, le travail constitue le principal lien avec la société. Il mr permet de sortir de moi-même et d'être reconnu par les autres.
Divers et pluriel, le besoin qui commande le travail appelle la division sociale de celui-ci. En tant que la spécialisation est l'envers de la coordination des fonctions, elle ne peut que rapprocher les hommes puisqu'elle les unit en la poursuite d'un projet commun. Partager les tâches, travailler ensemble à faire une même chose utile, n'est-ce pas un des aspects de la camaraderie, n'est-ce pas cela qui fait les compagnons? Toutefois, en enfermant chacun dans une spécialité, en assignant à chacun une tâche limitée et exclusive de celle des autres, la division du travail ne risque-t-elle pas de rendre les hommes étrangers les uns aux autres? Pire, en réduisant le travail de chacun à une pratique appauvrissante, en tarissant les potentialités du travailleur, la division du travail ne va-t-elle pas anémier les relations sociales? Comment donc ce qui apparaît comme la condition pour les travailleurs de réaliser une même oeuvre peut-il les séparer ? Comment l'interdépendance peut-elle éloigner ceux dont les actes ont été rendus relatifs à ceux des autres? La division du travail sépare-t-elle ou rapproche-t-elle les hommes?
I) La division du travail sépare les hommes.
a) Le travail s'oppose à la concorde sociale. b) Les travailleurs sont en concurrence. c) Le travail est facteur d'aliénation.
II) Le travail ne sépare pas les hommes.
a) En travaillant, je contribue à l'enrichissement social. b) Le travail nous lie les uns aux autres. c) Le travail est facteur d'intégration social.
.../...
Selon les théoriciens du libéralisme, la concurrence entre les différents acteurs économiques permet l'amélioration de la production, le progrès des techniques, la baisse des prix, la consommation.
Principe fondamental des sociétés industrielles selon Adam Smith. Désigne la répartition entre ses différents membres des tâches nécessaires au fonctionnement de la société.
Situation de rivalité entre des individus ou des groupes poursuivant une fin identique, par exemple l'appropriation de biens ou d'avantages.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.