• Distinguer : droit naturel et droit positif; droit et légalité. • Le droit « naturel « comme droit de « la nature humaine « (raisonnable)? le droit naturel se confond avec la raison. Cf. Rousseau Le Contrat Social (Aubier). Mais existe-t-il une « nature « humaine immuable, une « raison « immuable? • Le droit « naturel « comme droit de la nature? Cf. Cet extrait du Traité Théologico-Politique de Spinoza (Flammarion) page 263. « Le Droit Naturel de chaque homme se définit donc non par la saine Raison, mais par le désir et la puissance. Tous, en effet, ne sont pas déterminés naturellement à se comporter suivant les règles et lois de la Raison;... ils ne sont donc pas plus tenus de vivre suivant les lois d'une âme saine que le chat suivant les lois de la nature du bien. Tout ce qu'un individu considéré comme soumis au seul empire de la Nature juge lui être utile, que ce soit sous la conduite de la droite Raison ou par la violence de ses passions, il lui est loisible de l'apprêter en vertu d'un Droit de Nature souverain et de s'en saisir par quelle voie que ce soit, par la force, par la ruse, par les prières... « • L'expression « droit naturel « n'est-elle pas pour le moins équivoque? et (ou) paradoxale? • L'énoncé « peut-on parler d'un droit naturel ? « est-il identique à l'énoncé suivant « existe-t-il un droit naturel? «.
Ensemble des règles antérieures à toute législation, prenant en considération la nature de l'homme et ses aspirations et faisant appel à la morale.
Ensemble des lois écrites en vigueur dans une société, un pays.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
En philosophie politique, ce terme ne désigne pas forcément un roi ou un prince. Le souverain peut très bien être le peuple, une assemblée d'hommes possédant le pouvoir de gouverner. SOUVERAIN BIEN: Ce à quoi l'individu aspire comme à une fin dernière qui lui procurerait un contentement total.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.