Au premier abord, je désire ce que je n'ai pas : quelque chose me manque et j'en souffre. Il semble alors naturel que je souhaite satisfaire mes désirs pour combler le manque. L'objet du désir m'apaise et concourt à mon bonheur. Toutefois, une telle satisfaction est-elle toujours possible ? N'existe-t-il pas, au moins, des rêves irréalisables ? Ou des désirs mauvais, inquiétants, qu'il vaudrait mieux ne pas réaliser? Dès lors, doit-on vraiment souhaiter satisfaire tous ses désirs ? Par exemple, Epicure montre que certains désirs non naturels et non nécessaires sont dangereux et empêchent d'atteindre la sagesse ? Ne faut-il donc pas opérer une classification des désirs et ne souhaiter en réaliser que certains ? Toutefois, le désir n'est-il pas l'essence de l'homme, le carburant de son existence ? Dans ce cas, y a-t-il vraiment un sens à vouloir le maîtriser ?
I) On doit satisfaire tous ses désirs/ Le désir est la substance même de la vie.
a) Le désir comme essence de persévérer dans son être. b) La jouissance est le but de la vie. c) Il est vain de refouler ses désirs.
II) On ne doit pas satisfaire tous ses désirs.
a) On doit renoncer aux désirs non naturels et non nécessaires. b) Sagesse et maîtrise de soi. c) Le désir se trompe d'objet.
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Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.
Utilisation d'un bien par son détenteur, propriétaire, locataire ou tout autre personne. Il peut en recueillir les fruits.