Si le droit positif est toujours plus ou moins lié à des rapports de force et si la loi consacre le pouvoir du plus fort, il en résulte que la légalité ne coïncide pas toujours avec la légitimité. Le droit ne peut donc être assimilé à ce qui a été ou à ce qui est et l'exigence du droit ne peut être enfermée dans les lois positives. Le droit est aussi un idéal qui exprime ce qui doit ou devrait être. Antigone nous rappelle que les lois du coeur sont parfois plus profondes et plus vraies que les « lois écrites « de la Cité. Il y a aussi, comme le dit Kant, au-dessus des lois positives qui changent d'un pays à l'autre, d'une époque à l'autre, des lois non écrites qui sont intemporelles et universelles et que les hommes ne peuvent transgresser sans renoncer à leur humanité. Et au-dessus des droits positifs particuliers et variables, il y a des droits universels et inaliénables : droit à la vie, à l'éducation, à l'instruction, au travail, à la participation à la vie politique, à la propriété. Ils sont appelés « droits naturels « parce qu'ils tiennent à la nature de l'homme.
Ensemble des lois écrites en vigueur dans une société, un pays.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.