Un Etat de non-droit n’a aucune stabilité, comme l’a montré Hobbes dansLe Léviathan, le plus fort ne parvient jamais à instaurer un ordre permanent, il se fait tuer par de plus faibles mais plus rusés. Un Etat de non-droit est synonyme d’anarchie. Le droit permet donc de normer l’action de chacun, ou du moins de l’encadrer, de donner à chacun des repères. Le droit pose donc des jalons, des codes (code du Travail, de la Famille, de la Santé publique…). Bref, il est la garantie d’un certain ordre social, d’une certaine cohérence des institutions.
La doctrine anarchiste rejette toute autorité de l'Eglise ou de l'Etat et recommande l'association libre et volontaire des individus entre eux.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Moyens et mesures juridiques permettant au créancier de faire respecter l'engagement pris avec le débiteur, contre une éventuelle insolvabilité.