Ce sujet se pose le problème de la finalité du politique. On sait que, dans nos démocraties, l'Etat (de droit) possède le pouvoir législatif et garantit également son application à travers le pouvoir judiciaire. Toutefois, peut-on réduire la politique à ce simple légalisme et à ce strict juridisme ? Le pouvoir politique n'a-t-il pas d'autres buts ? Le réel horizon de l'Etat n'est-il pas également éthique ? Aristote définissait la politique comme art du bien-vivre ensemble, Rousseau, de son côté, parlera de vertu civile et d'amour des lois. L'application du droit est-elle l'alpha et l'omega de l'action politique ?
Comment croire aussi que le droit puisse être indépendant de la politique ? À l'État gendarme, gardien de la « coexistence des libertés «, dont on avait pu rêver au XIXe siècle, s'est substitué un État providence, qui proclame le droit de chacun à la santé, à la sécurité, à l'éducation, au travail, et qui considère de son devoir d'aider au développement des personnalités. Le droit, dès lors, concourt à une politique sociale. Mais, à vrai dire, n'est-il pas toujours l'instrument d'une politique, puisque celle-ci est l'art d'aménager la société dans l'intérêt général ? Leurs objectifs s'exprimant à peu près dans les mêmes termes, comment pourraient-ils rester séparés ? Il y a surtout entre eux, semble-t-il, une différence de niveau. La politique fixe des objectifs, elle gouverne, elle « fait « de la direction. Le droit fait de l'administration quotidienne
I) Historiquement, la fonction de la politique est de fonder et faire respecter le droit.
II) Etat de droit et droit de l'Etat.
III) Un Etat policier ?
IV) La morale comme vérité de la raison d'Etat.
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
Caractère de ce qui tend vers un but de façon consciente (le médicament a pour finalité de soigner le malade).
Désigne les traits psychologiques qui différencient une personne de toutes les autres.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.