Autrement
dit travailler suppose l'existence préalable d'un
projet à réaliser. Il en résulte premièrement que le
produit du travail est l'extériorisation ou
l'objectivation d'une intention humaine ;
deuxièmement que c'est une intention qui impose au
travailleur les gestes à accomplir et les techniques
à utiliser.
L'existence d'un
projet contraint le travailleur. Il n'agit pas au
hasard mais pour réaliser ce qu'il a dans la tête.
Ses forces intellectuelles et corporelles ne sont
pas mises en oeuvre librement, mais dans un but
déterminé. C'est en ce sens que le travail n'est pas
« attrayant ». Et parce qu'il n'est pas
attrayant et aussi parce qu'il prend du temps, le
travail implique un effort de la volonté.
J'ai
le droit de «gagner ma vie»
L'activité laborieuse est
indispensable pour vivre. A quelques exceptions près, l'homme
doit travailler pour satisfaire ses besoins vitaux. Le travail
est donc, au moins, un droit indirect dans la mesure où nul ne
peut contester le droit à une vie d'homme libre que seul permet
le travail.
Ce qui est soumis à la causalité et n'a aucune marge de liberté et d'indépendance.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.