Un sujet moderne et vivant sur la notion de liberté. s'engager, c'est-à-dire mettre ses forces au service d'une cause, nous rend-il prisonnier de cette cause qui s'impose dès lors à nous, ou bien le choix que suppose notre engagement est-il l'expression même de notre liberté ?
Ce sont, bien évidemment, les théories sartriennes sur la liberté qui constituent l'essentiel des connaissances nécessaires à ce sujet. soyez, néanmoins très précis en ce qui concerne la définition des deux termes principaux: "s'engager" et "liberté". souvenez-vous que, selon Sartre, l'engagement est inévitable, et ce même s'il aboutit à une abstention. Car sans engagement la liberté resterait une pure abstraction sans effectivité.
Une piste serait d'étudier l'engagement sous l'angle de la responsabilisation. Être libre, pour Sartre, c'est engager sa responsabilité (L'Existentialisme est un humanisme). Mais si l'engagement est toujours volontaire, on est parfois — et peut-être abusivement — tenu pour responsable sans l'avoir voulu. Ainsi l'engagement renvoie à la liberté (en particulier à travers le concept de choix). Il faut distinguer l'acte de s'engager et les suites ou conséquences de l'engagement : de fait une fois engagé, on a contracté une obligation. Signer un engagement, c'est contracter (domaines commerciaux ou politiques : Rousseau, Du contrat social ; Spinoza, Traité théologico-politique), c'est s'obliger (domaines politiques et moraux, Kant), ce qui paraît incompatible avec la liberté. Suis-je d'autant plus libre que je fais des choix qui m'engagent et délimitent les champs de mes actions ? Au contraire, suis-je libre seulement en restant neutre, indifférent, en refusant l'action ? Est-ce que, dans l'engagement, je me rends esclave ? Est-ce que je m'aliène ou m'asservis ? Dans quelle mesure un engagement peut-il être source de perte de liberté et d'aliénation ? Il conviendrait de voir si c'est l'engagement comme tel qui est source de servitude ou certains engagements (Qu'est-ce que les Lumières ? de Kant : la paresse et la lâcheté de l'homme sont fréquemment à l'origine de notre servitude volontaire). S'engager, en un certain sens, c'est éliminer des possibles, et donc restreindre le champ de ces mêmes possibles.
Un sujet moderne et vivant sur la notion de liberté. s'engager, c'est-à-dire mettre ses forces au service d'une cause, nous rend-il prisonnier de cette cause qui s'impose dès lors à nous, ou bien le choix que suppose notre engagement est-il l'expression même de notre liberté ? Ce sont, bien évidemment, les théories sartriennes sur la liberté qui constituent l'essentiel des connaissances nécessaires à ce sujet. soyez, néanmoins très précis en ce qui concerne la définition des deux termes principaux: "s'engager" et "liberté". souvenez-vous que, selon Sartre, l'engagement est inévitable, et ce même s'il aboutit à une abstention. Car sans engagement la liberté resterait une pure abstraction sans effectivité.
L'abstraction proprement dite commence avec la conscience de la ressemblance et de la diff�rence. Abstraire, c'est distinguer le caract�re commun � plusieurs objets ou le caract�re diff�rentiel d'un objet.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Attitude qui consiste à mettre son art ou sa pensée au service d'une cause politique. La notion d'engagement est devenue à la mode après 1945 et l'existentialisme.
Personne de condition non libre, qui peut être vendue et achetée et forcée à travailler, le plus souvent sans autre contrepartie que le logement et la nourriture.
C'est François Pétrarque qui fait figure de fondateur de l'humanisme. C'est surtout à la Renaissance que l'on redécouvre l'Antiquité, qui devient un modèle. LE principal objet de la pensée devient l'homme en tant que sujet libre de conduire sa propre existence.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.