Freud
pousse plus loin l'analyse et soutient que l'illusion est positive, elle n'est
pas un vain jeu de tromperie réciproque, par exemple l'illusion religieuse
permet de reconduire de manière dérivée le désir enfantin de protection (voir
L'avenir d'une illusion).
L'erreur ne semble avoir aucune fonction sociale, et comme l'écrit
Deleuze dans Différence et répétition elle est toujours liée à une norme
du vrai et du faux, inscrite dans une relation binaire. Mais l'illusion, à
l'inverse ne témoigne en faveur d'aucune norme, elle devient elle-même norme (la
religion par exemple). L'erreur paraît avoir bien plus de parenté avec la faute
(cf les problèmes juridiques et éthiques : une erreur médicale est-elle une
faute professionnelle ? Ou à l'inverse, la maladie qu'on prenait avant pour une
malédiction et qui est devenue une simple « erreur de recopiage » dans la chaîne
Adn, voir Canguilhem « Un nouveau concept en pathologie : l'erreur »).
III-La résistance de l'illusion.
Au début de « la dialectique transcendantale », dans la Critique
de la raison pure Kant distingue entre deux sortes de paralogismes, « Le
paralogisme logique consiste dans la fausseté formelle d'un raisonnement, quel
qu'en puisse être par ailleurs le contenu. Un paralogisme transcendantal, en
revanche, possède un fondement transcendantal qui incite à produire des
conclusions formellement fausses ». Ce fondement c'est une illusion de la
raison, celle-ci a l'impression de connaître à l'aide de raisonnement les
Idées : l'âme, le monde et Dieu. Or Kant montre que cette connaissance est
illusoire, en cela qu'elle n'est fondée sur aucune intuition sensible,
simplement c'est une illusion interne à la raison ; et si la critique peut
mettre une telle carence en évidence, elle ne peut la vaincre entièrement, à
l'inverse de l'erreur qui elle ne résiste pas à la correction (paralogisme
logique).
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Pour Platon, la dialectique est le processus par lequel la pensée s'élève vers la vérité en admettant ou rejetant des arguments successifs. Pour Hegel, c'est le mouvement de la pensée qui passe d'une affirmation (thèse) à son contraire, avant de réconcilier les deux points de vue en les surmontant dans une synthèse.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
L'intuition rationnelle est l'acceptation par l'esprit d'une vérité qui apparaît comme évidente (évidence logique ou évidence de l'expérience). Elle doit être distinguée de l'intuition bergsonienne, plus proche du sens familier: une sorte de connaissance instinctive qui permet de connaître un objet de l'intérieur, par sympathie.
Règle ou modèle, fondant tout jugement de valeur.
Faux raisonnement.
Maladif, qui se rapporte à la maladie.
RELIGION REVELEE: Se dit des religions telles que le christianisme, le judaïsme et l'Islam, qui croient que la parole de Dieu a été révélée aux hommes par des intermédiaires et est consignées dans les livres sacrés.
Attitude de la conscience qui refuse d'admettre ce que le travail psychanalytique lui révèle.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Condition de possibilité de l'expérience.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.
Perception immédiate, sans le secours du raisonnement.
Écrits rédigés par les avocats exposant les prétentions des parties au procès.