Du latin spiritus, « souffle «. Désigne, au sens large, par opposition au corps matériel, le principe immatériel de la pensée.
■Chez Pascal, l'esprit, qui permet la connaissance rationnelle, s'oppose au cœur, par lequel l'homme s'ouvre à la charité et à la fol.
■Chez Hegel, l'esprit est le processus qui consiste à se reprendre soi-même dans l'altérité. Il désigne ainsi le mouvement même de la conscience.
Penrose, dans The Emperor's New Mind (1991), pose clairement le problème: « Comment se fait-il qu'une conscience, par l'action de sa volonté, influence effectivement le mouvement des choses matérielles (en apparence déterminées par la physique) ? [..] Le problème de l'esprit et du corps comporte des aspects passifs et actifs. Il semble que nous ayons là sous le nom « d'esprit « (ou plutôt de « conscience «) une « chose « immatérielle qui, stimulée par le monde matériel, est aussi capable d'influer sur lui. « (in John C. Eccles, Comment la conscience contrôle le cerveau, Fayard, coll. « Le temps des sciences «, 1997). Où commence l'esprit? Le matérialisme radical affirme que tout est matière, et donc que l'esprit n'est qu'un vain mot qui désigne des opérations biologiques et chimiques. « Nous "réduirons" certainement un jour par la voie expérimentale la pensée à des mouvements moléculaires et chimiques dans le cerveau « écrit Engels, le collaborateur de Marx.
Au sens vulgaire, l'apparence s'oppose au réel car elle n'est qu'un aspect trompeur de la réalité. Mais, en métaphysique, le mot apparence peut aussi désigner ce qui, dans la représentation, est donné au sujet qui perçoit, conçoit les choses.
Pour le christianisme, la charité est, avec la foi et l'espérance, l'une des trois vertus théologales. Elles sont appelées ainsi parce qu'elles ont Dieu lui-même pour objet (au contraire d'autres vertus qui visent les hommes) et sont donc les plus importante pour le salut.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.