Il est difficile d'apprécier le rôle de l'État à partir des seules invectives du discours politique, sans s'interroger sur sa raison d'être. Tantôt exalté, tantôt vilipendé, l'État fait l'objet des accusations les plus diverses, des louanges et des critiques les moins nuancées. Gardien des libertés grâce à l'ordre qu'il maintient, ou au contraire fossoyeur de celles-ci pour la même raison, l'État semble présenter un double visage. Peut-on s'en tenir à cette apparencecontradictoire, qui fait de toute critique ou de toute apologie de l'État quelque chose d'ambigu ou d'abstrait, puisqu'on ne semble retenir alors qu'un cas de figure pour fonder le jugement de valeur ? Au-delà des circonstances particulières qui déterminent cette vision changeante ou incertaine des choses, et les opinions qui s'y attachent, la philosophie invite à examiner les questions à partir d'une réflexion sur les fondements de l'État, référant ainsi tout jugement porté sur lui à ce qui définit sa raison d'être, ou à ce qui devrait la définir, ce qui est souvent très différent. Dans cette perspective, elle permet de situer rigoureusement l'une des questions les plus fréquentes et les plus essentielles : l'État restreint-il la liberté individuelle ?
• Première partie : analyse du sujet
• Deuxième partie : quelle peut être cette liberté individuelle «préexistant« à l'État?
• Troisième partie : fondements de l'État et liberté individuelle
• Quatrième partie : passage à la question de fait, comment répondre à la question posée lorsqu'en fait l'État n'est plus conforme, en son action, à ce qui doit le fonder?
Ecrit visant à défendre une doctrine ou une personne.
Au sens vulgaire, l'apparence s'oppose au réel car elle n'est qu'un aspect trompeur de la réalité. Mais, en métaphysique, le mot apparence peut aussi désigner ce qui, dans la représentation, est donné au sujet qui perçoit, conçoit les choses.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.