- Question classique, pour laquelle il est nécessaire de bien cerner les différentes formes de liberté, puisque c'est cette dernière qui peut sembler étouffée par l'Etat. - On peut sérier les différentes solutions proposées par les théoriciens classiques de l'État. - On peut rattacher la nécessité de l'État à celle de la vie en société.
■ Pièges à éviter
- Ne pas entonner naïvement et sans nuances une critique « anarchi-sante « de l'État. - Ne pas davantage passer sous silence les déviations de l'État, qui peuvent en faire effectivement l'ennemi de l'individu. - Les exemples historiques, si vous en donnez, ne doivent pas se transformer en morceaux de cours d'histoire.
Problématique:
Les hommes ne s'épanouissent qu'en tant que citoyens. L'Etat incarne le droit, et donc la liberté en acte. L'etat est bel et bien l'ami, le garant des libertés individuelles.
MAIS...
L'etat nie la liberté en entérinant la domination d'une partie de la population sur une autre (Marx). C'est un organisme parasitaire qui porte en germe le totalitarisme (les anarchistes).
C'est tout le problème historique du droit à l'insurrection.
* Plus profondément, est-il légitime, comme le postulent les philosophes politiques du XVIIIe de croire que les droits de l'individu préexistent à l'organisation sociale ? La genèse historique de l'Etat s'accommode assez mal de cette conception. Garant de la liberté, l'Etat peut en devenir l'ennemi s'il s'arroge des prérogatives qui dépassent le cadre habituel qui lui est attribué. Mais, en outre, une telle conception n'est pas toujours susceptible d'expliquer les formes réelles de l'Etat.
2 - L'Etat producteur de liberté
a) Rappel sommaire de la conception hégélienne Hegel considère que l'Etat ne résulte pas d'un contrat passé entre les individus, mais qu'il est une entité autonome, qui leur préexiste. Les individus ne prennent conscience d'eux-mêmes qu'au sein du groupe, ils n'existent que dans et par l'Etat. Mieux même, l'Etat qui incarne la « Raison en acte «, est l'horizon indépassable ; c'est en son sein que peut prendre tout son sens la question de la liberté. Elle ne résulte que de l'évolution de l'humanité, et non d'une quelconque nature de l'homme. Elle n'est pas une donnée, mais un devenir, qui se relie étroitement à la progressive maîtrise que l'humanité acquiert sur le monde et, par conséquent, sur elle-même.
La doctrine anarchiste rejette toute autorité de l'Eglise ou de l'Etat et recommande l'association libre et volontaire des individus entre eux.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Se dit de tout système politique qui prétend exercer sur les individus et leurs activités sociales un contrôle total. Le culte du chef, l'absence de pluralisme politique, la fusion des pouvoirs législatif, exécutif et judicaire, l'immixtion de la police dans le domaine privé sont des éléments communs à tous les régimes totalitaires.