Aperçu du corrigé : L'État et la violence ?
Publié le : 13/2/2004 -Format: 

C'est le peuple qui a sinon porté au pouvoir, du moins soutenu avec ferveur Mussolini, Staline et Hitler. Le totalitarisme est un système de,gouvernement caractérisé par la confusion entre le peuple et l'État (l'État prétend incarner le peuple) et l'abolition des distinctions propres à l'État de droit (État/société; privé/public; politique/économie, etc.). Et pourtant, aussi violent, aussi meurtrier soit-il, le totalitarisme n'est pas un État sans lois (ce qui est le cas du despotisme, où la volonté du despote tient lieu de loi). Dans un système totalitaire, le chef prétend en effet s'inspirer d'une loi infaillible (loi de la Nature, ou de l'Histoire) et c'est la raison pour laquelle l'illusion d'une légitimité du pouvoir totalitaire est si puissante. Cette légitimité est évidemment mensongère et les régimes totalitaires ne sont même plus des États, car leurs institutions n'ont pas la moindre consistance, et les droits des individus y sont abolis. L'État totalitaire est l'envers exact de l'État de droit. En ce sens, il est une caricature monstrueuse et inédite de l'État moderne tel que les philosophes l'avaient imaginé.
CITATIONS: « Ce n'est pas la violence qui restaure, mais la violence qui ruine qu'il faut condamner. » Machiavel, Sur la première décade de Tite-Live, 1531 (posth.
Pouvoir absolu et sans partage, autoritaire et tyrannique. DESPOTISME ECLAIRE: C'est dans la seconde moitié du 18ième siècle qu'apparaît, sous l'influence de la philosophie des Lumières, l'idée du despotisme éclairé. Le despote éclairé insiste sur l'idée du service de l'Etat et sur la tolérance religieuse. Frédéric II, roi de Prusse, qui régna de 1740 à 1786, en fut le modèle même. Bien entendu, le despote n'accepte pas pour autant de contrôle. Il reste le maître absolu.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Se dit des régimes dans lesquels l'Etat est tout-puissant et exerce un contrôle sur tous les aspects de la vie publique et privée.
Se dit de tout système politique qui prétend exercer sur les individus et leurs activités sociales un contrôle total. Le culte du chef, l'absence de pluralisme politique, la fusion des pouvoirs législatif, exécutif et judicaire, l'immixtion de la police dans le domaine privé sont des éléments communs à tous les régimes totalitaires.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
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