Nous sommes ici questionnés non point exactement sur la liberté, mais sur le fait d’être libre. Etre à l’origine de ses choix, ne pas être en état de servitude, échapper aux diverses contraintes qui pèsent sur nous, est-ce être autonome, c’est-à-dire obéir àdes règles ou lois dont on est soi-même l’auteur ? Ce qui revient à poser la question suivante : la liberté se confond-elle avec l’obéissance à des règles que l’on s’impose soi-même ? Etre libre est-ce être autonome, indépendant ? Cette interrogation peut recéler, à l’évidence, une dimension paradoxale. La liberté, en effet, est fréquemment conçue comme une libre spontanéité. Or, ici, être libre semblerait éventuellement se confondre avec une mise à distance de l’impulsion, du caprice, du simple désir, etc. Il y a là une donnée réflexive sur laquelle il convient de s’interroger.
Quel est le problème soulevé par l’intitulé du sujet ?
Il s’agit de savoir si la liberté s’avère inséparable d’une loi rationnelle, d’un exercice de la rationalité , si elle se confond avec un pouvoir de la raison ou bien si elle désigne une puissance de dire oui ou non débordant largement le cadre de la rationalité et s’identifiant à la totalité de nos choix.
L’enjeu de l’interrogation est ici décisif : en effet, si nous répondons et à la question et au problème, nous sommes en mesure de mieux comprendre la signification de la pratique même de notre vie, de mieux en faire, en fonction de la réponse, un exercice spirituel authentique.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.