La liberté véritable consiste en un bon usage de la pensée laquelle me permet de déterminer ce qui dépend de moi et ce qui échappe à ma volonté. Mais, dépendre de soi, être autonome, c'est, en définitive, être esclave de ses erreurs et ses illusions.
Qu'est-ce donc être libre ? Il semble que ce soit, au contraire, et en opposition avec la thèse de Calliclès, opter pour la raison et l'autonomie. Être autonome, en effet, c'est déterminer et maîtriser, par la raison, nos volontés particulières et ainsi les rendre libres. Je suis libre lorsque, en chaque situation, en chaque état, je sais quelles sont mes authentiques possibilités, celles qui sont issues d'un choix rationnel. Être libre, c'est, par exemple, par l'effort de sa réflexion, se donner des principes d'action rationnels et raisonnables. L'individu autonome, loin de rejeter toutes les règles comme (cf. cours sur la passion), obéit aux normes et principes qu'il a choisis après examen, et adapte tous ses choix et toutes ses décisions à ces règles et principes. A-t-il opté pour des principes de travail, d'effort, de volonté en vue d'un but ? Dans ce cas, se dégageant de l'emprise servile des impulsions qui ne conduit généralement qu'à l'échec, il choisira en fonction de ces principes rationnels.Choisir la passion contre la règle, le désir contre la loi, le caprice contre le choix raisonnable, oui, ceci est possible, mais cette forme de liberté, qui met à distance l'autonomie, met aussi à distance toute construction rationnelle de nous-mêmes.
(Du grec auto, "soi-même", et nomos, "loi"). Pouvoir de se donner à soi-même sa propre loi. L'autonomie est la maturité de la conscience.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Personne de condition non libre, qui peut être vendue et achetée et forcée à travailler, le plus souvent sans autre contrepartie que le logement et la nourriture.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.