Quel est notre rapport à l'être en général pour que nous puissions être le support de mode d'être qui nous sont apparemment étrangers et d'autre part être substantiellement les modes eux-mêmes ? En d'autres termes, sommes-nous substance ou sommes-nous accidents ou modes ?Ces questions engagent le problème de la liberté humaine : en effet, être substance signifie posséder en soi-même le principe de son existence alors que le mode ou l'accident tient le principe de son existence hors de lui-même. L'image du fardeau indique assez que nous sommes modes plutôt que substance, et qu'en conséquence la liberté quant à l'être est illusoire pour l'être que nous sommes nous-mêmes.D'où la question : que doit être l'existence pour être vécue comme une détermination extérieure et en même temps comme rien d'autre que soi-même ? Comment devons-nous penser et déterminer l'existence humaine si elle doit pouvoir apparaître comme un autre nom pour soi et comme une étrangeté, une extériorité radicalement distincte de soi-même ? Ou bien, autre formulation pour la même question : que dois-je être moi-même pour pouvoir me représenter mon existence comme mienne et comme relevant d'un autre que moi, d'une autre instance que moi ? Dans la mesure où mon existence, c'est ce que je ne peux pas ne pas être, ce qui fait que je suis une subjectivité, à laquelle il est impossible d'adopter un autre point de vue sur elle-même que celui qu'elle occupe par son mode d'être, alors peut-être ne puis-je pas renoncer à ce que j'éprouve sans en même temps renoncer à moi-même ?D'où une deuxième difficulté. En effet, dire que " l'existence est un fardeau " implique peut-être que j'en ai la responsabilité, que ce qui m'advient et m'arrive, parfois pour mon bonheur parfois pour mon malheur, provient, d'une manière qui reste à déterminer, de moi-même et qu'en conséquence je n'en peux imputer la responsabilité à personne d'autre.
Ce qui peut �tre modifi� sans que la chose elle-m�me change de nature.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.
Attitude d'une personne qui juge, pense ou apprécie en fonction de sa conscience, de ses opinions et ses goûts. En philosophie, on parle de subjectivisme pour définir un système de pensée qui accorde une place prépondérante au sujet pensant.
Réalité permanente dans les choses qui changent, existant par elle-même.
Suite d'actes de procédure allant de la demande en justice jusqu'au jugement