Tout d'abord, remarquons qu'il n'y a pas d'expérimentations dans les sciences pures comme les mathématiques. L'expérimentation scientifique, qui a pour but de soumettre une théorie à l'épreuve des faits, n'est pas simplement une expérience brute, parce qu'elle utilise des processus visant à restreindre et à contrôler les paramètres entrant en jeu dans le résultat final. Ainsi, l'expérimentation scientifique se fait en laboratoire, et non en pleine nature, parce qu'il s'agit de simplifier les mécanismes naturels en restreignant les causes d'un phénomène pour ne retenir que celles qui seront testées dans le protocole ; on compare ensuite les résultats obtenus lorsqu'on fait varier un paramètre donné.
C'est de cette incertitude que naît le scepticisme de Hume. Dans le cas
de l'observation, l'expérience vient avant l'émission d'hypothèses, j'émets des
hypothèses qui correspondent à l'ordre du monde.
b) L'observation est donc fondamentale pour découvrir les
lois de la nature. Comment, en effet, si je n'observe pas la nature pourrais-je
en découvrir les lois? Cela ne serait possible que si je les connaissais de
façon innée. Or, si cela était vrai, il n' y aurait pas de recherche
scientifique.
c) L'expérience quotidienne présente néanmoins un défaut
fondamental: Si je vois un évènement B à la suite d'un évènement A, je peux en
induire un rapport de causalité entre les deux sans qu'objectivement il y en ait
un. Par exemple le fait de voir une fois la pluie succèder au chant, ne permet
pas d'affirmer de façon sérieuse un quelquonque rapport de causalité entre les
deux. Par contre, la répétition de cet évènement peut m'amener à douter et à
croire à ce rapport causal du fait de l'expérience. L'expérience quotidienne
peut corroborer des croyances car il se peut qu'à plusieurs reprises se répète
une correspondance qui ne tient qu'au hasard.
Principe selon lequel tous les événements ont une cause.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Se dit des aptitudes, qualités que nous possédons naturellement à notre naissance. S'oppose à acquis, qui désigne les activités dont nous faisons l'acquisition après la naissance, au cours de notre développement.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Doctrine selon laquelle on ne peut affirmer aucune vérité. Le scepticisme peut inciter à relativiser la vérité (il n'y a pas une vérité absolue, mais des vérités partielles.
Fait de ne pas se rendre à une audience alors que l'on est convoquéou, pour un avocat de ne pas déposer de conclusions dans les délais.