Qu'est-ce qu'être libre ? Doit-on pour le définir se fier à ses sentiments et impressions, qui invitent à admettre que la liberté consiste à faire ce que l'on veut quand et comme on veut, sans jamais se préoccuper de ce que l'on devrait faire ? Faut-il au contraire admettre que la vraie liberté ne se conçoit que dans un cadre collectif, qui fait immédiatement surgir un certain nombre de règles et de devoirs, nous autorisant certains comportements mais nous en interdisant d'autres ? Dans ce cas, comment concilier liberté et devoir, ou comment comprendre la nécessité de leur coexistence ? Faire son devoir, est-ce renoncer à sa liberté, ou au contraire l'accomplir ?
L'obéissance au seul appétit est esclavage et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. (Du Contrat Social) La liberté ne consiste pas à suivre nos désirs. Elle n'est pas dans l'absence de contraintes mais dans le libre choix des contraintes que l'on se donne à soi-même. On peut appliquer cette idée au peuple. Un peuple libre est celui qui se donne à lui-même ses propres lois, ce qui définit la démocratie. Cette liberté n'est plus abstraite, et il apparaît que le devoir d'obéissance à la loi collective, loin de lui être contraire, constitue en fait sa condition de possibilité. L'homme n'est libre qu'en obéissant à la loi pour remplir les devoirs que le corps social lui impose : cela doit s'entendre, non plus pour un individu solitaire (qui peut, à la rigueur, vivre sans lois ni devoirs), mais pour une collectivité humaine - en dehors de quoi il n'y a guère, en effet, d'être humain. Faire son devoir, dans cette optique, c'est respecter ce qu'a décidé le versant social de la volonté (par où chacun participe à la « volonté générale «), et cela confirme que chacun doit semblablement la respecter, parce que ce n'est que de cette façon qu'est possible une liberté commune ou partagée. Pour obtenir la suite et la fin de ce devoir un second et dernier code PassUp vous est demandé. CITATIONS: « Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.