Définition des termes : L’amour sera pris en trois sens. Il est tout d’abord une passion, l’homme est alors attiré irrésistiblement vers un objet ou une personne. Il peut également signifier la bienveillance, dans ce cas nous recherchons le bonheur de la personne aimée. Enfin l’amour peut signifier une union entre deux personnes, il n’a plus un sens physique dans ce cas mais un sens intellectuel, le fait pour deux âmes de se comprendre immédiatement. Nous distinguerons trois acceptions du verbe connaître. En premier lieu on le comprendra comme étant une activité théorique s’opposant à la sensibilité ; ensuite comme consistant à saisir la nature de quelque chose ou de quelqu’un. Enfin il peut lui aussi s’identifier au fait de s’unir à quelqu’un dans la mesure où la connaissance nous permet d’instaurer une relation de correspondance entre autrui et nous. La notion « autrui « doit elle aussi être élucidée, comme pour les deux autres notions trois sens seront distingués. Autrui, dans le cadre d’une relation passionnelle est réduit, à être un objet de plaisir. L’amour de bienveillance au contraire fait d’autrui un proche, un familier, un semblable. Mais autrui est avant tout ce qui n’est pas moi, ce qui m’est étranger et souligne une différence essentielle entre le moi et les autres hommes. Le sujet pose la question de savoir si aimer autrui est la condition de possibilité de sa connaissance. Or à première vue il est difficile de relier les deux opposés « aimer « et « connaître « qui appartiennent à des domaines différents qui paraissent inconciliables : la sensibilité et la connaissance, le pratique et le théorique, la subjectivité et l’objectivité.
Problématique : L’amour est une passion, qui, loin de tranquilliser l’âme humaine, la bouleverse et peut à ce titre être rapproché d’un dérèglement. Comment de ce dérèglement une connaissance pourrait-elle naître dans la mesure où elle serait teintée de subjectivité et ne serait plus de ce fait véritablement connaissance ? Mais si connaître autrui suppose de ne pas l’aimer alors qu’est-ce qui déterminera l’homme à vouloir connaître ?
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Attitude d'une personne qui juge, pense ou apprécie en fonction de sa conscience, de ses opinions et ses goûts. En philosophie, on parle de subjectivisme pour définir un système de pensée qui accorde une place prépondérante au sujet pensant.