Recherche d'un objet (que l'on suppose) de satisfaction, le désir est une notion qui peut paraître contradictoire. En effet, il se trouve à égale distance du plaisir immédiat que l'on ressent quand on y répond, et de la souffrance que l'on éprouve si on ne peut le satisfaire. Dans cette perspective, il semble naturel de penser que celui qui recherche le bien-être tende vers la pleine satisfaction de tous ses désirs. Cependant, une telle quète ne mène-t-elle pas un homme vers sa propre destruction - ou du moins vers une certaine forme d'aliénation ? En effet, la satisfaction des désirs peut-elle mener vers autre chose que le désir ? Alors faut-il "combattre" nos désirs, est-ce là le prix de la liberté, ou du bonheur ? La question ne semble pas pouvoir être tranchée de la sorte : en effet, si l'homme refuse de satisfaire le moindre de ses désirs, ne va t-il pas se laisser aller à l'inaction, à la paresse ? Le désir semble être le moteur des plus grandes réalisations de l'homme. L'homme n'aurait jamais posé le pied sur la lune en 1969 si il n'avait laissé libre court à ses désirs. Nous interrogerons dans une première partie la nature double du désir, puis nous examinerons de plus près la question (qui prend la forme d'un impératif moral) : s'il ne faut pas "combattre" ses désirs, il ne s'agit certainement pas de s'y abandonner...
Elle est pourtant moins
belle qu'une autre chose, par rapport à laquelle elle est laide : cette chose
n'est donc pas toute beauté, elle a aussi en elle la laideur. Ce qui en une
chose fait qu'elle est belle, c'est ce qui fait que toute chose belle est belle,
la beauté en soi, qui est toute beauté, et n'est que beauté. C'est ce que Platon
appelle forme de la beauté, au sens du caractère distinctif de l'espèce de tous
les objets beaux.
ConclusionD'une façon générale, la philosophie classique se méfie des désirs. Qui souhaiterait les satisfaire tous s'exposerait au malheur. On a l'impression qu'elle approuve et commente le mot qu'on prête à Héraclite : « il ne vaudrait pas mieux pour les hommes que tous leurs désirs fussent satisfaits » (trad. Battistini, Idées, p. 47). C'est pourquoi la thèse de Platon est tout à fait remarquable. qui, d'une part, donne la parole à Calliclès, au lieu de passer sous silence la violence du désir, et, d'autre part, débordé le plan moral, pour voir dans le désir un mouvement vers l'absolu dont seul le philosophe comprend la portée.
Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.