Le désir a longtemps été considéré négativement par la philosophie, notamment par les philosophes antiques. Les pythagoriciens y voyaient l’expression de l’attachement au sensible, faisant du corps un tombeau. En effet, l’équivalent du mot désir en latin est libido qui peut être l’énergie vitale mais qui est aussi marqué négativement comme le montre l’adjectif « libidineux « qui caractérise un homme qui n’est attaché qu’à la chair. Le désir est manque d’un objet que l’on sait ou que l’on imagine être source de satisfaction. Pour cela, tous les désirs se ressemblent et procèdent de la même manière. Pourtant, la valeur d’un désir ne dépend-il pas de l’objet désiré ? N’y-a-t-il pas de différence entre le désir de bien et le désir de nuire à quelqu’un ? Comment faire pour ne désirer que des choses bonnes ?
L'agréable n'est pas forcément bon ; il y a des plaisirs bons et des plaisirs mauvais. N'est souhaitable que la satisfaction de certains désirs.Plus précisément, souhaiter satisfaire certains désirs, nos passions par exemple, c'est ignorer qu'une telle satisfaction est impossible. Il y a des désirs sans limites, insatiables, qu'on ne peut pas plus contenter qu'on ne peut « remplir des tonneaux percés avec un crible troué de même» (ibid., p. 237). Celui qui ne renonce pas au désir de satisfaire tous ses désirs, loin d'être heureux, est un insensé perpétuellement tourmenté, qui mène «une existence inassouvie et sans frein ».A une telle existence, Socrate préfère «une vie réglée, contente et satisfaite de ce que chaque jour lui apporte ».La nécessité de limiter ses désirsSocrate esquisse là un idéal moral classique, que l'on retrouve dans toute l'histoire de la pensée occidentale. Le bonheur est bien le fruit d'une satisfaction des désirs ; mais pour y parvenir, le Sage sait qu'il est plus sûr de limiter ses désirs, puisque plusieurs sont nuisibles ou source d'inquiétude.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Le mot a un double sens. Est insensé ce qui défie les lois de la raison scientifique. Est également insensé ce qui défie les lois de la raison morale. Dans les deux cas, sens et non-sens renvoient à un même tribunal: la conscience de l'homme.
Désigne, dans le vocabulaire de Freud, l'énergie sexuelle.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.