À en juger par des expressions populaires bien connues : « L’habit ne fait pas le moine «, « Tout ce qui brille n’est pas d’or «, l’apparence serait trompeuse, déceptive et source d’un mépris justifié. Se demander s’il faut mépriser l’apparence revient donc à définir son mode opératoire : l’apparence est-elle trompeuse, masque-t-elle la réalité ? C’est à partir de l’analyse de l’apparence chez Platon que nous allons d’abord voir comment celle-ci possède un statut ambivalent, tantôt masquant l’être, tantôt y donnant accès. Nous verrons ensuite de quelle manière Hegel la pense, notamment en remarquant que l’être, pour se révéler, doit apparaître. Enfin, un détour par l’esthétique nous fera nous demander si, bien que l’être doive apparaître, l’apparaître ne peut être conçu pour lui-même, indépendamment de l’être.
Le sens commun laisse penser que les apparences sont méprisables, qu'il faut s'en méfier, mais aussi l'inverse. Par exemple, dans ces proverbes : « L'habit ne fait pas le moine et La plume fait l'oiseau Voilà pourquoi les références à l'opinion courante doivent être mesurées... Cependant, il n'est pas sans intérêt de partir d'une telle indétermination pour démarrer une argumentation. Les expressions courantes sont souvent riches, encore faut-il chercher ce qu'elles contiennent. Philosophiquement, même si l'illusion est une notion immédiatement appelée par le sujet, les contextes sont très variables et, devant un tel sujet, il faut savoir penser à toutes les parties du programme. C'est un sujet de synthèse. En effet, l'homme est confronté à l'apparence à de multiples niveaux : conscience, perception, jugement, désir, passion, existence, connaissance, discours, vérité, action, art, morale et politique, philosophie. Vous devez donc vous demander, notion par notion, s'il n'y a pas un exemple qui mettrait en scène la question, afin d'élaborer des arguments. Nous vous proposons des éléments de réflexion permettant d'organiser et d'aborder les éléments essentiels du sujet.
À en juger par des
expressions populaires bien connues : « L'habit ne fait pas le moine », « Tout
ce qui brille n'est pas d'or », l'apparence serait trompeuse, déceptive et
source d'un mépris justifié.
Au sens vulgaire, l'apparence s'oppose au réel car elle n'est qu'un aspect trompeur de la réalité. Mais, en métaphysique, le mot apparence peut aussi désigner ce qui, dans la représentation, est donné au sujet qui perçoit, conçoit les choses.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci.
L'expression doit être prise comme synonyme de bon sens, cad la manière de raisonner qui est commune à tous les hommes.
Opération de l'esprit par laquelle, en examinant tous les aspects d'un problème, on se forme une vue d'ensemble dans le but d'agir de la manière la plus appropriée.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.