On pourrait aussi évoquer Spinoza, pour qui "un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie". La philosophie de Spinoza est une ontologie optimiste : pour lui perfection et réalité, vertu et puissance sont même chose. Le bonheur absolu existe ici-bas dans la communion intellectuelle avec l'essence des choses. Ni l'erreur, ni le mal, ni la mort n'offrent la moindre prise à une pensée positive ; ils ne se définissent qu'à partir de l'Être dont ils sont défaut, privation ; la pensée de la mort est contradictoire, c'est une pensée folle car prétendre penser le rien revient très exactement à ne rien penser ; chacun de nous est une essence particulière affirmative qui tend obstinément à « persévérer dans son être «; et il faut bien comprendre que ce « conatus «, cet effort vers la plénitude de l'existence n'a rien à voir avec un peureux et douillet instinct de conservation. LE « CONATUS « OU EFFORT DE L'ÊTRE. Rien ne va au néant. Le nihilisme est absurde : « Nulle chose ne peut être détruite, sinon par une cause extérieure « (Éthique, III, P. 4).L'essence d'une chose est une manifestation limitée de l'essence de la Cause de soi, qui est puissance infinie : « Tant que nous considérons seulement la chose elle-même, et non les causes extérieures, nous ne pouvons rien trouver en elle qui puisse la détruire « (ibid.).
I) Penser à la mort, c'est l'affronter.
a) Penser à la mort permet d'accéder à la sagesse. b) Il faut méditer sur la mort pour bien vivre. c) La mort donne sens à la vie.
II) Il ne faut pas penser à la mort.
a) La mort n'est pas une réalité. Penser la mort, c'est penser le néant. b) Philosopher, c'est apprendre à vivre. c) Mort et angoisse.
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Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Ce qui n'a pas de sens (ni signification, ni direction), qui est aveugle, sans but.
Malaise fait d'un sentiment d'inquiétude relative à un avenir incertain et au sentiment de notre situation de mortel.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Chez Spinoza, le conatus est une notion centrale qui désigne la volonté quand l'effort se rapporte à la fois à l'âme et au corps.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
Du latin nihil, rien. Pour Nietzsche, le nihilisme caractérise les sociétés modernes. Les hommes ne croient plus en rien, les valeurs se sont effondrées. Les fins manquent et l'on se demande: à quoi bon vivre ?
Etude de l'essence des choses, au-delà de leurs manifestations et de leurs attributs.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.