Aperçu du corrigé : Faut-il penser à sa propre mort ?
Publié le : 16/9/2005 -Format: 

D'où ces lignes de Kant: «La
mort, nul n'en peut faire l'expérience en elle-même (car faire une
expérience relève de la vie), mais on ne peut que la percevoir chez les
autres» (Anthropologie du point de vue pragmatique).
La pensée de la mort ne traduirait-elle pas plutôt une certaine
fragilité psychologique, certes naturelle, mais que le sage doit pouvoir
surmonter ? C'est, ici, en seconde partie, que peut être développée la
référence à Épicure (cf. suite). On pourrait aussi évoquer Spinoza, pour
qui "un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort, et sa
sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie".
Ce
qui importe c'est non la mort mais la vie
La
philosophie de Spinoza est une ontologie optimiste : pour lui
perfection et réalité, vertu et puissance sont même chose. Le
bonheur absolu existe ici-bas dans la communion intellectuelle avec
l'essence des choses. Ni l'erreur, ni le mal, ni la mort n'offrent
la moindre prise à une pensée positive ; ils ne se définissent qu'à
partir de l'Être dont ils sont défaut, privation ; la pensée de la
mort est contradictoire, c'est une pensée folle car prétendre penser
le rien revient très exactement à ne rien penser ; chacun de nous
est une essence particulière affirmative qui tend obstinément à «
persévérer dans son être »; et il faut bien comprendre que ce «
conatus », cet effort vers la plénitude de l'existence n'a rien à
voir avec un peureux et douillet instinct de conservation.
LE « CONATUS » OU EFFORT
DE L'ÊTRE.
Rien ne va au néant.
Qui ne comporte aucune restriction ou réserve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose à relatif. Ce qui est absolu n'est pas considéré comme un rapport à autre chose.
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Chez Spinoza, le conatus est une notion centrale qui désigne la volonté quand l'effort se rapporte à la fois à l'âme et au corps.
En philosophie, l'expérience est une connaissance acquise par le contact direct, par l'action directe d'un sujet sur un objet. Il s'agit donc de données concrètes et sensibles, à partir desquelles il est possible de construire une connaissance du monde. Cependant, si, pour la tradition empiriste, l'expérience est le fondement de toutes nos connaissances, pour les rationalistes, elle est peu fiable, voire mensongère, car donnée par les sens.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
Réflexion profonde et attentive sur un sujet donné. En religion, la méditation désigne une attitude de recueillement et d'oraison mentale.
Etude de l'essence des choses, au-delà de leurs manifestations et de leurs attributs.
Pour les Grecs, la sagesse est à la fois connaissance et vertu. Au temps d'Homère, l'homme sage était celui qui maîtrisait plusieurs techniques.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Ce qui n'a pas d'être. La non-existence. "Je suis comme un milieu entre Dieu et le néant" (Descartes). Pour Bergson, le néant absolu est une "pseudo-idée". Pour Heidegger, il est limitation de l'existant.
Caractéristique d'un jugement rendu en présence des deux parties présentes ou représentées.
Fait de ne pas se rendre à une audience alors que l'on est convoquéou, pour un avocat de ne pas déposer de conclusions dans les délais.
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