Aperçu du corrigé : Faut-il souhaiter l'inconscience ?
Publié le : 1/2/2004 -Format: 

Vivre avec la conscience du passé, c'est vivre dans la conscience du
devenir, de ce constant écoulement de la réalité, de ce règne de l'Autre et
du non-être. Aussi « un homme qui serait incapable de rien oublier et qui
serait condamné à ne voir partoutqu'un devenir, celui-là ne croirait plus en soi, il verrait tout se
dissoudre en une infinité de points mouvants et finirait par se perdre dans
ce torrent du devenir » (ibid.). Le passé apparaît en outre à l'homme comme
le règne de l'irréversible et de l'irrémédiable. L'instant présent, ouvert
sur l'avenir, est le lieu du possible où l'homme peut exercer son
vouloir-vivre, sa « volonté de puissance ». Le passé, au contraire,
métamorphose et fige la contingence du présent en la nécessité du « cela a
été ». Dès lors, la volonté ne peut que se briser sur cette pétrification du
passé qui se donne comme le contre-vouloir de cette volonté : « Le vouloir
ne peut rien sur ce qui est derrière lui. Ne pouvoir détruire le temps, ni
l'avidité dévorante du temps, telle est la détresse du vouloir » (Nietzsche,
Ainsi parlait Zarathoustra, II, De la rédemption). C'est pourquoi l'homme «
s'arc-boute contre le poids de plus en plus lourd du passé qui l'écrase ou
le dévie, qui alourdit sa démarche comme un invisible fardeau de ténèbres »
(Considérations intempestives, loc. cit.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Principe auquel est soumis tout être vivant. Il constitue une force instinctive, irrésistible. Chaque représentant d'une espèce, soumis à cette force, est amené à lutter, non pour se réaliser en tant qu'individu, mais pour servir les intérêts de l'espèce. Cette lutte, pour l'homme, n'apporte que souffrance et désillusion. C'est pourquoi, s'inspirant des philosophies bouddhistes, Schopenhauer dit qu'il faut parvenir à renoncer au "vouloir-vivre".
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