Pourquoi travailler ?Le " pourquoi " désigne la recherche de cause(s). Celles-ci peuvent être multiples (voir sur ce point la distinction aristotélicienne entre cause matérielle, cause formelle, cause efficiente et cause finale dans la Physique II, ch3). L'énoncé postule donc que l'on travaille en vue de quelque chose, pour quelque chose. Le travail ne serait donc pas une activité que l'on pratiquerait sans raison extérieure, sans être mû par un motif extérieur, de façon gratuite. On ne travaillerait pas pour rien, juste pour travailler ; la finalité du travail est extérieure à elle-même. On travaillerait donc pour satisfaire ses besoins nécessaires, pour gagner de l'argent, pour s'intégrer et se faire un réseau... pour des raisons extérieures au travail lui-même. Derrière ce postulat pointe l'idée d'un travail laborieux et pénible, d'un travail contraignant que l'on n'exerce pas pour le plaisir mais en vue d'autre chose. Il est possible d'adopter un point de vue critique sur ce postulat en se demandant si le travail ne possède pas un attrait intrinsèque, s'il n'est pas lui-même source de joie.
Aristote rompt définitivement avec la représentation du monde donnée par la mythologie. Il rompt aussi avec l'idéalisme de Platon, qu'il remplace par une observation scrupuleuse du réel. Il est ainsi l'un des deux grands fondateurs de la philosophie occidentale.
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Caractère de ce qui tend vers un but de façon consciente (le médicament a pour finalité de soigner le malade).
Qui entre dans la nature ou la définition d'un être (la chaleur est une propriété intrinsèque du feu).
Du latin postulare, demander. Proposition indémontrable que le scientifique demande qu'on lui accorde pour fonder sa construction théorique.
Poser une affirmation comme vraie au départ d'une démonstration.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.