Le travail nous rend heureux. grâce à lui, l'homme peut améliorer sa condition, humaniser le monde qui l'entoure. Il est la réalisation de ses désirs. en tant que tel, il est source de satisfaction profonde. Mais, comme le dit Alain, le travail est toujours forcé. L'homme serait heureux s'il pouvait se passer de travailler. Le travail est toujours une peine.
Or, la satisfaction des besoins n'est pas immédiate : une activité, donc une dépense, est requise non seulement pour boire et manger, mais aussi pour se procurer les biens nécessaires. J. Locke justifiait la propriété par le travail : dans l'état de nature, le simple geste de cueillir un fruit confère un droit à celui qui l'accomplit car ce geste est un travail.
* Les besoins ne constituent pas un domaine établi une fois pour toutes, ils changent avec l'histoire et la société. D'une manière générale, le développement économique élargit le domaine des besoins si bien que la nécessité du travail, loin de disparaître avec les progrès techniques, est sans cesse réaffirmée. L'animal se contente de vivre. Le propre de l'homme est de refuser ce «minimum vital«. Voilà qui fait sa particularité. En travaillant, il se libère peu à peu des nécessités naturelles. N'étant plus directement soumis à ses instincts, l'homme peut s'élever au-dessus de sa condition première et s'occuper du monde qui est véritablement le sien, à savoir le monde de l'esprit.
I) Il faut travailler pour être heureux.
a) Le bonheur est la réalisation de tous nos penchants. b) Pour être heureux, il faut se liberté des contraintes naturelles. c) Le travail est réalisation de soi (Hegel).
II) Le travail ne nous rend pas heureux.
a) Le travail: une condamnation à perpétuité ! b) L'homme seul travaille. c) Le travail entre aliénation et exploitation.
.../...
Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Evolution de l'humanité ou de la civilisation vers un état supérieur. Au sens strict, ce mot implique une amélioration, un perfectionnement.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.