En effet, n'est-il pas nécessaire, pour la réalisation de soi, de chercher ce que le possessif "son" signifie pour soi, et pas seulement pour les autres ? Ou est-il néfaste au contraire, d'un point de vue social par exemple, de considérer ce possessif comme particulier, et non comme général ?
Analyse du
sujet :
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Il s'agit dans ce sujet de
s'interroger sur une injonction communément employée : « il faut vivre avec son
temps » et éventuellement de la remettre en cause. Le « faut-il » exprime un
questionnement d'ordre moral.
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L'essentiel est tout d'abord de
parvenir à cerner ce que désigne notre temps dans cette expression. Il s'agit
d'une époque, l'époque dans laquelle on vit et on est « contraint » de vivre. En
effet, on ne choisit pas son temps. La formule est par ailleurs souvent
utilisée, dans son contexte habituel, pour exprimer une résignation. Il faut
accepter l'évidence, il faut accepter ce qui s'impose à nous, même si le temps
présent est difficile.
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Un autre usage « positif » peut être
constaté.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Acte dressé par un agent de laforce publique ou un huissier constatant une situation de fait.