La volonté pacifiste se trouve aux prises avec des difficultés. faut-il au nom de la paix laisser se perpétrer des massacres ? N'y a-t-il pas des cas où la guerre semble juste ? On pense aux guerres de libération ou encore aux mouvements de résistance armée contre l'envahisseur.
éléments de réflexion
• « Le pouvoir le plus violent ne serait-il pas celui de la non-violence ? «
• S'interroger sur les conditions et les possibilités de paix. Conditions de différentes sortes : — économique, — politique, — idéologique.
Si la paix, ou le recul de la guerre (ou des guerres) est fonction de ces conditions, est-il possible (« réaliste «) d'affirmer qu'il « faut vouloir la paix à tout prix « ?
• Paix et exigences morales ?
citations
• Poincaré : « La paix est une création continuée. «
• Galbraith : « Une paix permanente, bien que n'étant pas théoriquement impossible, est probablement inaccessible ; même dans le cas où il serait possible de l'établir, il ne serait certainement pas dans l'intérêt le mieux compris d'une société stable de parvenir à la faire régner. « Tel est l'essentiel de leurs conclusions. A l'arrière-plan, derrière les formules académiques qu'ils emploient, on peut discerner le raisonnement suivant ; la guerre remplit certaines fonctions essentielles à la stabilité de notre société ; tant que d'autres procédés susceptibles de remplir les mêmes fonctions n'auront pas été découverts, le système qui repose sur la guerre devra être maintenu — et amélioré quant à son efficacité. «
Conflit armé entre deux ou plusieurs Etats. Les problèmes posés par la guerre sont plutôt du ressort de la politique et du droit. En philosophie, on pose plutôt la question du fondement de ce droit et de la légitimité de la guerre.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Écrits rédigés par les avocats exposant les prétentions des parties au procès.