L'homme aurait ainsi besoin de transformer la nature pour l'humaniser et la faire participer à son existence culturelle et historique.L'alternative est donc la suivante : l'homme artificialise-t-il la nature pour satisfaire des besoins naturels ou bien pour affirmer son être ? La transforme-t-il pour avoir plus ou pour être à travers elle, pour se retrouver en elle ? Il se pourrait que l'enjeu du travail de la nature ne soit pour l'homme ni d'acquérir, ni de s'exprimer, mais de se constituer, de s'humaniser. 3. Le travail élabore l'humain A. Le travail comme expérience formatriceS'il transforme les formes du milieu naturel, le travail modifie aussi et surtout l'homme lui-même : il l'éduque en lui apprenant à surmonter les élans instinctifs de sa propre nature. Tout travail suppose d'une part la soumission aux règles techniques d'un savoir-faire, donc un travail sur soi-même, et d'autre part la confrontation à un réel qui résiste, qui s'impose dans la déception de l'échec. Travailler, c'est renoncer à la spontanéité et au rêve, c'est sortir de soi et entrer en société. Cultiver, se cultiver, appartenir à une culture : c'est tout un.
En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.