Puisque l'existence est dénuée de sens et que l'injustice règne dans le monde, il est préférable de vivre sans foi ni loi. Mieux vaut donc vivre selon ses désirs sans se soucier de morale ou de vertu. Mais, l'homme qui vit sans foi ni loi est un animal redoutable. Il n'existe pas de société humaine qui ignore les valeurs de bien ou de mal, d'autorisé ou de défendu. Nulle paix, nulle tranquilité ne sont possibles dès l'instant où l'on ignore la moralité.
I) On peut vivre sans foi ni loi.
a) L'évolution de la civilisation n'a pas de sens. b) Il n'y a pas de justice en ce monde. c) La nature nous commande de suivre nos désirs.
II) On ne peut pas vivre sans foi ni loi.
a) Un homme sans foi ni loi est un monstre. b) On ne peut pas ignorer les règles morales. c) Le bien suprême est le bonheur.
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Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit.
Ce terme, selon Febvre, n'est apparu dans la langue française que vers la moitié du 18e siècle. S'y rattachent nécessairement les notions de progrès et d'évolution.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.