Dans le Lachès de Platon, Socrate tente avec Lachès et Nicias de définir le courage. Le dialogue est aporétique et aucune définition n'est retenue de la notion de courage. Toujours est-il qu'à son énonciation, on retient l'idée d'une affirmation du sujet face un obstacle, une opposition, une résistance. Le courage induit une non-passivité, une non-soumission. C'est peut-être à que le courage rejoint la liberté, qui, de prime abord, semble être la non-soumission par excellence. Alors que peut nous apprendre le courage sur la liberté ? Que ressort-il si on met les deux notions en rapport ? Il s'agit aussi d'examiner ici si pour être libre, il faut agir et résister, et en quel sens ?
Car toute notion est "couplée" à sa notion opposée. Celle du mal n'a de sens que par celle du bien. La méchanceté du monde est relative, elle s'inscrit dans le temps, elle s'oppose à un bien absolu, antérieur et extérieur au monde qui mérite la majuscule: le Bien. Un temps initial qui prend nom d'âge d'or, et l'on songe ici à la formulation des poètes; de Paradis, et l'on songe ici à la formulation des prêtres. Et si l'on peut pour ces songeries aller plus encore à l'excès, ce temps, hors du temps, est celui d'une vie extraterrestre partagée ("en commun") avec des êtres célestes. Kant rapporte cela, sans que le sourire de l'ironie vienne éclairer son visage; mais on le devienne pourtant moqueur et en "distance". Ce n'est pas de sa croyance qu'il s'agit. Il se contente de rapporter une croyance: "Pour eux tous...".
D'autre part, une fiction sur l'après de ce monde mauvais.
Qui ne comporte aucune restriction ou r�serve, qui est valable pour tous et en tous temps. S'oppose � relatif. Ce qui est absolu n'est pas consid�r� comme un rapport � autre chose.
Pour Kant, elle peut désigner l'opinion ("croyance qui a conscience d'être insuffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement"), la foi ("si la croyance n'est que subjectivement suffisante, et si elle est en même temps tenue pour objectivement insuffisante, elle s'appelle foi"), et la science ("croyance suffisante aussi bien subjectivement qu'objectivement").
Chez Platon, forme de recherche philosophique de la vérité. Dans la pensée contemporaine, communication des consciences. En politique, effort de conciliation par la discussion. Dans tous les cas, respect de l'autre.
Méthode interrogative de Socrate feignant l'ignorance pour amener ses auditeurs à découvrir leurs erreurs, afin de las conduire ensuite à la vérité.