Quel destin pour les civilisations?Formées par l'héritage des coutumes, la volonté et la raison des hommes, les civilisations naissent et meurent. La violence anime l'histoire, mais peut-être aussi une sorte de Providence qui fait que l'humanité dure et se transforme, qu'elle ne se détruit pas intégralement (même si elle en a aujourd'hui les moyens avec les bombes atomiques).Des civilisations péries, il nous reste principalement des oeuvres d'art et de science, parfois aussi des leçons d'humanisme sous forme de lois ou de religions.Une civilisation est toujours plus ou moins conquérante : sans cesse des empires à prétention universelle se sont constitués puis émiettés en nations ou même en régions.Nous voyons poindre actuellement la mondialisation, non sans effets pervers : formation d'un type d'homme « unidimensionnel », extinction parfois totale de précieuses cultures, etc. Sommes-nous en route vers l'État universel et la fin de l'histoire ? Quelle forme prendra-t-elle ? Un immense camp de travail pour les démunis, assorti de vastes équipements de loisirs pour les nantis? Sera-ce l'image rêvée de la Cité de Dieu sur terre ?
Ce terme, selon Febvre, n'est apparu dans la langue française que vers la moitié du 18e siècle. S'y rattachent nécessairement les notions de progrès et d'évolution.
L'idée selon laquelle tout serait écrit, déterminé à l'avance, a conduit à ce que les Anciens ont appelé l'argument paresseux. Cet argument consiste à penser que si tout est décidé à l'avance, il est inutile que je cherche à bien faire, puisqu'il arrivera de toute façon ce qui doit arriver.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
C'est François Pétrarque qui fait figure de fondateur de l'humanisme. C'est surtout à la Renaissance que l'on redécouvre l'Antiquité, qui devient un modèle. LE principal objet de la pensée devient l'homme en tant que sujet libre de conduire sa propre existence.
Terme par lequel on désigne l'extension, à un niveau planétaire, de la concurrence économique libérale.
Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison.
Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.