Nous ne nous posons plus aujourd’hui la question de l’origine de la société. Nous naissons et vivons tous dans une société particulière et la volonté de vivre seul sur une île déserte est devenu un mythe plus qu’une réelle possibilité. La société se définit dans son sens premier comme un groupe d'individu entre lesquels il existe des rapports organisés et des services réciproques. Dans ce contexte, il existe des sociétés « naturelles « d’animaux. Il existe cependant un sens strictement humain : en effet, dans les sociétés humaines, ces échanges sont consolidés en institutions, régies par des règles, lois et sanctions. L’homme, quant à lui, désigne une espèce particulière dans la nature, espèce qui se caractérise principalement par la conscience et la possession d’une raison. Il s’agit ici de savoir si la nature de l’homme est orientée vers la sociabilité. L’expression « fait pour vivre « pose en effet la question de la naturalité de la société.
Quant à la fin elle-même, elle reste problématique : cela signifierait-il un retour à la sauvagerie et au désordre, ou bien l'homme est-il réellement capable d'inventer d'autres formes d'organisation sociale ? En quoi consiste l'opposition entre réalisme et idéalisme ? Les données culturelles détermineront pour une bonne part les diverses réponses apportées à ces questions politiques.
Les règles sociales, nécessaires pour la vie en commun, le bon fonctionnement de la société, visent-elles seulement le bien particulier de chaque individu, un intérêt déterminé ? Vont-elles au-delà d'accords locaux, de conventions plus ou moins arbitraires, et peut-on sans illusion ou mystification leur donner une portée universelle ? Cherche-t-on l'utile ou le bien ? Au nom de quoi pourrait-on critiquer ou vouloir bouleverser une société ou une autre ?L'idée des droits de l'homme, centrée sur le respect des autres et la tolérance, prétend par exemple incarner des valeurs universelles, aussi bien sur le plan social et politique que sur le plan moral. On peut se demander toutefois si un tel projet ne reste pas trop minimal, peu exigeant, ou inadéquat, pour répondre à tous les défis et problèmes effectifs que pose la vie en société. A moins que cette dernière, nécessairement, ne soit jamais que le plus réducteur des compromis.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce qui est soumis à la causalité et n'a aucune marge de liberté et d'indépendance.
Caractère de toute doctrine qui accorde aux idées un rôle prééminent.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.
Toute doctrine considérant qu'il existe une réalité indépendante de la pensée. Aussi, l'esprit est d'abord sensible à la réalité des choses avant de pouvoir les concevoir et les expliquer.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Pour toute la tradition issue d'Aristote, l'homme est naturellement porté à la vie en société, et c'est cette sociabilité instinctive qui est à l'origine des société. Pour Hobbes, ce n'est pas la nature, mais l'éducation qui rend l'homme propre à la société.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Récit allégorique et fictif permettant d'exposer une doctrine.
Convention provisoire par laquelle les parties constatent leur accord sur les conditions d'une vente en attendant une signature définitive.