et donc il faut conclure à l'inverse, contre Hobbes (que les Sauvages ne sont pas méchants précisément, parce qu'ils ne savent pas ce que c'est qu'être bons). Plus exactement, la thèse que Rousseau suggère, dans cette conclusion (de sorte qu'on pourrait dire...), résulte d'une double opposition, aux Jurisconsultes autant qu'à Hobbes, lesquels sont eux-mêmes opposés entre eux (comme user de leur raison à abuser de leurs facultés) : on voit comment se trame la nécessité d'une conséquence. Mais celle-ci semble réactualiser une vieille histoire : Justin l'écrivait déjà des Scythes, sous les Antonins (traduit du latin : « Chez eux, l'ignorance des vices est plus efficace que ne l'est chez les autres la connaissance de la vertu. «). Le témoignage de l'historien ne contredit pas la déduction du logicien. 3. Sur le fond du débat, maintenant, on voit tout ce qu'il faut éclairer, et comment procéder : on ne peut comprendre la sévérité de Rousseau envers Hobbes qu'à la lumière de ce qui sépare Hobbes des tenants du droit naturel classique (les Jurisconsultes). C'est là le point sensible, puisque Rousseau loue Hobbes pour la perspicacité critique dont il a fait preuve à l'égard de leurs définitions (il en a très bien vu le défaut), mais lui reproche de leur en avoir substitué une autre tout aussi fautive (comme on peut en juger aux conséquences « qu'il a tirées de la sienne «). a) Pour l'école du droit Naturel, il s'agissait d'affranchir la politique de la théologie, de libérer de la tutelle de l'Église la science de l'État, sans pour autant séparer la politique de la morale (comme avait pu le faire Machiavel).
Ce mot désigne l'examen, par la raison, de la valeur logique d'une démonstration.
Ensemble des règles antérieures à toute législation, prenant en considération la nature de l'homme et ses aspirations et faisant appel à la morale.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Le terme d'histoire désigne deux réalités différentes: 1) la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. 2) les événements, les actes, les faits du passé, cad la mémoire des hommes.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.
La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice.
Écrits rédigés par les avocats exposant les prétentions des parties au procès.